La Loche, deux poids, deux mesures
Je vous partage une impression.
Il est troublant de constater comment, lorsqu’il s’agit une tuerie dans une région du Canada autre qu’une communauté autochtone, le principal responsable est désigné comme étant l’arme utilisée et non comme l’individu et son environnement de vie.
Rapidement, en première page dans les médias, l’accent est mis inévitablement sur l’arme, l’urgence d’un registre, on demande plus de contrôle, la prohibition, etc., etc.
Mais lorsqu’il s’agit d’une communauté autochtone comme La Loche, c’est complétement différents.
La responsabilité de l’acte incombe au climat social, la pauvreté, l’éducation, les maladies mentales.
L’arme est reléguée non pas au second plan, elle disparait complétement de l’équation.
A preuve, savons-nous qu’elle type d’arme a été utilisé à La Loche ? Son calibre, en avons-nous vue une seule petite photo ?
Mais nos premiers ministres s’y sont rendu avec leur équipe non pas pour parler d’un registre, mais bien pour parler éducation, d’aide financière pour contrer la pauvreté et surtout d’aide en santé mentale pour tenter de prévenir une répétition de ce genre de triste événement.
La source du problème des tueries par armes à feu est-il si différente selon l’endroit où nous avons eu la chance ou la malchance de naitre au Canada ?
Est-il si tabou d’oser insinuer que certaines personnes de la sacrosainte l’ile de Montréal et ses environs peuvent eux aussi souffrir de détresse et de problèmes de santé mentale, tandis que cela est admis par défaut chez les autochtone ?
C’est probablement plus facile et politiquement correct de miser sur un inutile registre…
Une belle proposition d'article pour Jesse Mc Nicoll ?
Elle a une plume beaucoup plus raffinée que la mienne
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Je l'ai envoyé a la section opinions au journal de MONTRÉAL....On verra bien