2 fois et en auto.
Raison: "Je correspondais à un profil."
J'en ai jamais parlé ici avant d'avoir parlé à mon amie avocate et elle m'a dit que ce qui m'est arrivé la deuxième fois c'était limite mais qu'anyway ils en s'en sortent souvent et pour bien pire que mes fouilles.
Avec le temps j'avais oublié de vous la raconter, mais maintenant que j'y pense, je vous la raconte.
1ère fois -- Rien à voir avec les armes à feu, mais c'était le même principe. C'était lors des "Carrés Rouges". Je conduisais ma MiniVan sur la Rive Sud et au premier feu rouge l'auto-patrouille qui me côtoyait depuis un moment s'arrêta en retrait dans la voie à ma gauche. Je vois dans mon rétroviseur qu'un des deux policiers qui regarde ma plaque en tapant sur son clavier.
Au feu rouge suivant les flashs allument et on me demande mon permis et mes immatriculations. Je demande pourquoi et on me répond qu'ils trouvent ça curieux qu'un homme conduise un véhicule immatriculé au nom d'une femme et que "ma description correspond à un profil."
- Simple vérification monsieur.
Comme je n'ai rien à me reprocher et que la propriétaire du véhicule est à mes côtés (mon épouse). Je lui remets mes papiers et quand ils me les redonnent ils me disent qu'ils recherchent un gars qui a causé du trouble à une manifestation. Bon mon "babyface" de 40 ans me fait maintenant passer pour un étudiant... J'utilise "Oil of Olay"
2ème fois -- Il cherchait des armes à autorisation restreinte. Voici comment ça s'est déroulée. C'était un samedi soir, +/- 19h et je revenais d'un "Prison Break Race" dans mon auto. J'étais crotté et je portais le genre de T-Shirt moulant qu'il nous donnait à la ligne d'arrivée. (Le mien était plein de boue séchée dans le coffre arrière.)
J'étais sur un boulevard achalandé à environ 2 minutes de chez moi lorsque je me fais intercepter. Je me range et le policier me demande d'où je viens. Je lui dis et il me demande ensuite mes papiers. Je lui demande pourquoi (car c'est l'été et le printemps érable est terminée...) Même réponse (le profil). L'autre policier est demeuré dans l'auto-patrouille, alors j'me dis que ça va faire comme la dernière fois et que ça va aller vite et en même temps je trouve ça fatiguant 2 fois en quelques mois...
Pendant que je cherche mes enregistrements, le policier lui remarque discrètement (car il ne m'en a pas parlé tout de suite) sur la banquette arrière une petite pile de cible trouée qu'un de mes amis voulait garder en souvenir et qu'il a oublié là. (À ce moment, je ne me souviens pas qu'elles sont là.) Il retourne à son auto et j'attends, je les regarde dans mon rétroviseur et ils parlent et taponnent dans leur ordi, mais là je commence à trouver que ça prend du temps.
Quand il revient de son auto, son "partner" sort aussi. Ils n'ont rien d'autre dans les mains que mes papiers. Son partner reste en retrait et lui il me tend mes papiers et me dit:
-"Pour votre permis et vos immatriculations ça va, mais vous avez un permis d'armes à feu ?"
-Euh, oui? (Là je comprends plus rien, tellement que j'oublie de lui demander à propos du profil. Anyway avec cette question "out of the blue" et le temps perdu avec son histoire y a mon "j'suis-en-cr***e-O-mètre" qui grimpe "dans le jaune", mais je me concentre à lui montrer mon pokerface.)
-Êtes-vous membre d'un club de tir?
-Oui, au CTVSP, mais y a t'il un problème ?
-Monsieur, ici c'est moi qui pose les questions, avez-vous des armes avec vous présentent ?
-(Son ton sec vient me chercher) Bein non voyons, mon club ferme à 17h le samedi.
-Prenez vos clés et veuillez descendre de votre véhicule monsieur.
(Mon "j'suis-en-cr***e-O-mètre" grimpe "dans le rouge, j'essaie de me la jouer cool, mais je le regarde l'air dégoûté et je plisse les yeux en disant:
-Quuuuooooi !?!!
Là le "partner" se colle sur ma portière arrière (mon angle mort) et l'autre me répète d'un ton encore plus sec:
-J'AI DIT, prenez-vos clés et DESCENDEZ du véhicule!!
Je sors mes clés du contact et je le fixe en sortant. Lui me "scan" du regard de la tête au pied et mes vêtements tout collant et dégueux lui montre sûrement que je n'ai rien sur moi.
En dehors de l'auto, il est totalement dans ma bulle et me dit :
-Allez à l'arrière, ouvrez le coffre, puis ensuite reculez.
En me dirigeant vers l'arrière, c'est là que j'ai vu les cibles sur le siège arrière. J'ai plus compris pourquoi et j'ai décompressé (un peu). On est à l'époque des AT et il veut s'assurer que je ne me promène pas avec mes restreints à une heure si tardive un samedi.
Je suis en retrait à côté de son partner qui me fixe pendant que l'autre vide mon coffre arrière. Il sort des cossins, mon lave-vitres, mon T-shirt sale que je portais à la course et le pitche dans le gazon.
Là il voit et ouvre mon sac d'école et sort mes notes et mes recherches de travaux de session. (J'avais pris un cours d'été à l'université) Il les dépose sur le trottoir et ouvre les pochettes du sac, voit mon ordinateur et bloc d'alimentation. Il les laisse là. Mes papiers, photocopies partent au vent sur le gazon, j'arrive pour faire un pas pour les empêcher le reste de partir au vent, mais le partner me dit:
-Restez ici monsieur.
L'autre policier se retourne et me dit c'est beau vous pouvez circuler.
J'suis bleu marin. Je pars après mes feuilles et eux ils entrent dans leur auto et partent.
Je me suis empressé de courailler mes papiers et sur le moment, je n'ai pas pensé à prendre leur matricule rien. J'ai seulement ramassé mes trucs avec le feeling cheap d'être un bum crotté qui était dévisagé par les automobilistes qui passaient. J'avais honte, je souhaitais juste que personne ne me connaissent et je voulais juste sacré mon camp.
Mon amie avocate (au criminel) m'a dit que même si j'avais eu leur numéro ça n'aurait rien changé; ils étaient deux et moi seul.
Eux ont vu un type potentiellement en infraction (PPAR, mes cibles usagés, après heures d'ouvertures) et n'ont voulu que vérifier. Ils ont fait leur job correct, même si ce n'est pas une partie de leur job que j'aimerais faire. (Comprenez que je ne fais pas de bashing contre les policiers, j'ai du respect pour cette profession) (Quand ils sont clean bien sûr). Ici il n'y a pas d'abus "mesurable" envers moi pour démontrer que je sois lésé. Ils ne sont pas payer pour ramasser des affaires non plus.
En cour, ça serait à la discrétion du juge à savoir s'il y a abus dans cette affaire et même si mon amie m'apprécie bien; il y a très peu de chance que ça soit en ma faveur. Ça risque seulement de me coûter cher pour rien gagner.
Et pour le profil correspondant, elle n'aime pas ça, mais ici encore ils peuvent raconter n'importe quel histoire et c'est très dur à prouver pour moi que c'est bidon. Et si j'ai affaire à des policiers malhonnêtes (je le redis pour mes confrères d'EP qui sont policier: Je ne crois pas que tous les policiers sont malhonnêtes), mais si ils le sont ils risquent de se protéger entre eux. Même si je gagnais, tout ce temps et cette argent perdu seraient pour quoi en bout de ligne? Pour qu'ils aient une tape sur les doigts. Elle me coûterait cher à donner cette tape.
Je n'ai ni le temps ni l'argent pour ça, donc pas l'intention d'aller dans cette direction; mais j'ai hâte qu'ils le trouvent le type qui "correspond à mon profil...
Voilà!
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Lun 15 Aoû 2016 - 9:09
ni un ni l'autre! jamais! 
