Un CLSC qui laisse mourrir une personne à son domicile.

Le CLSC a déterminé que cette dame n'avait pas besoin d'aide à domicile. Révoltant et triste à la fois.

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C'est pas grave, on va avoir un registre c'est bien plus important

Ca en dit long sur un système de santé complètement fonctionnarisé et syndicalisé où personne n'est imputable et où règne un verbiage mielleux et nul à chier.

J'aime autant ne pas m'exprimer davantage.

Mais d'un autre coté, que faisait ses deux enfants ?

C`est comme les patients laissé dans le corridor sur une civière a côté des bacs de poubelle
Lb

500mag a écrit:

Mais d'un autre coté, que faisait ses deux enfants ?

Quand la famille s'avise à poser des questions dans un CLSC il se produit 2 chose:

-primo, personne n'est là pour répondre à ses questions,

-secondo, le jour où la famille obtient une entrevue avec un/ une intervenant/te, on lui explique que la personne visée est libre d'agir comme elle le veut, et que tant et aussi longtemps qu'aucun médecin ou tribunal ne l'a jugée inapte à conduire sa vie comme elle l'entend il est impossible d'intervenir.

Quand inévitablement les choses finissent par virer à la marde (faut appeller les choses par leur nom...), plus personne n'est responsable de rien.

J'ai vécu l'expérience de manière directe et je sais de quoi je parle.

La mère de mon épouse était atteinte de démence sénile depuis au moins 4 ans avant son décès. J'ai tout observé.

2015 quel,qun qui meur de faim au quebec on en est rendue ou!

Ces histoires sont toujours tristes, bien sûr.

D'un autre côté, cela est effectivement conforme aux lois en place. Notamment les articles 10 et 16 du CcQ.
Le caractère inviolable de la personne.

En bout de ligne, tant qu'un juge n'a pas ordonné un soin (ou que la vie de la personne est immédiatement en danger -et, à ce moment, elle est à l'urgence...pas chez elle dans le fond d'un rang-) rien ne peut se donner comme soin, y compris si on parle d'une personne inapte.

C'est le «mauvais côté» de l'inviolabilité de la personne...mais il y a beaucoup plus de «bons» côtés.

En bout de ligne, je suis d'avis que c'est d'abord aux proches à se débattre, oui, à se débattre...à faire l'impossible...pour un parent...et non le réflexe conditionné de se demander ce que l'État pourrait faire.