MILSURP - Luger P-08 Erfurt 1917

Merci Serge...Je n'ai pas de mots...( )

Popymoy a écrit:

Merci Serge...Je n'ai pas de mots...( )

Des histoires d'horreur il y en a des dizaines de milliers ici même au Canada vécues par des survivants de conflits qui ont sévi un peu partout sur la planète. Malgré le fait que la 2ième guerre a été le théatre armé ayant fait plus de 60 millions de victimes, les guerres suivantes sont malheureusement un triste constat que l'humain n'a rien appris des leçons antérieures.

Comme le dit Varoum, l'acool et la drogue sont souvent de malheureux "remèdes" dans lequel sombrent militaires comme civiles ayant eu la vie dure. On a peine à s'imaginer l'ampleur des conflits barbares et notre connaissance du vécu de ces gens ne sont que la pointe de l'iceberg de ces conflits.
On a beau dire ou endormir les gens avec la prétention que des thérapies et un soutient apportent des résultats positifs aux victimes, la réalité est qu'on tente de soigner/masquer un cancer avec un Band-Aid.
À ma connaissance, il n'y a jamais eu de psychiatres ou psychologues qui ont osé se pointer sur le terrain et vivre au risque de sa vie les mêmes atrocités quotidiennes pendant des années afin de comprendre et traiter ces victimes.

Dans l'histoire moderne, le continent Nord-américain et l'Australie sont les deux seules régions sur Terre à avoir été épargnés par des invasions, occupés ou bombardés. Ceci explique en partie notre admiration à l'endroit des vieux pays où les gens sont solidaires et se tiennent. Ils ont depuis fort longtemps compris à sa juste valeur le sens du mot liberté.

C'est ma passion pour l'histoire qui m'a toujours poussé à apprendre d'avantage. On a beau choisir le bon moment avec ses propres parents pour poser quelques questions avec la plus grande délicatesse, le moindre flash d'une scène dans le passé risque d'aboutir vers un "Désolé, je ne m'en souviens pas" et on change de sujet.

Je ne peux écrire ici les souffrances qu'ils ont vécues, civiles et militaires. C'est trop dur. Ce sont des actes de barbarismes d'une violence inouïe. C'est pour ça que les survivants de conflits militaires ne parle pas des détails.

Serge parle d'aide morale pour les blessés des guerres. Petite histoire vraie: Je rencontre une psychologue spécialisée des traumatismes des victimes de la guerre. Je lui dis que les militaires peuvent être 30 jours sans dormir. Elle était stupéfaite de cet état de fait. Oui, 30 jours sans dormir, c'est beaucoup.

Il y a de cela six mois. Je rencontre un ancien militaire franc-tireur pour le général Dallaire de passage au Rhanda. Un million de personnes tuées à la machette en un mois. Tout ce qu'il a vu sur ce théâtre d'opérations. On fait de lui un invalide. Il ne travaille plus. Il consomme des antidépresseurs pour éléphant. Ici n'ont plus je ne peux vous dire ce qu'il a vécu. C'est immonde!

Je ne m'explique pas le mépris dans lequel sont tenus nos militaires au retour de leurs missions. Et ça, depuis le tout début où le Canada a dû s'impliquer!
Depuis Ypres jusqu'à l'Afghanistan, en passant par Dieppe et tous les hachoirs à viande de cette terre, jamais nos administrations n'ont eu de considération pour ceux qui ont survécu!
C'est vrai que des survivants, il faut s'en occuper, les morts, on leur colle une médaille sur le ventre et on envoie un mot avec une petite pension à la veuve et voilà...
Il n'y a qu'à voir la façon dont le Canada a traité ses gens de la marine marchande! La HONTE (émoticone de vomi, s'il-vous-plaît) !

C'est à vous dégoûter de la notion de devoir, ce fameux devoir dont ils se gargarisent tant quand il s'agit d'envoyer de bons citoyens servir de viande à canon à l'autre bout de la planète...
PP.

Il y a de cela six mois. Je rencontre un ancien militaire franc-tireur pour le général Dallaire de passage au Rhanda. Un million de personnes tuées à la machette en un mois. Tout ce qu'il a vu sur ce théâtre d'opérations. On fait de lui un invalide. Il ne travaille plus. Il consomme des antidépresseurs pour éléphant. Ici n'ont plus je ne peux vous dire ce qu'il a vécu. C'est immonde!

Le Général Roméo Dallaire a fait lui-même plusieurs tentatives de suicides avant d'écrire son livre troublant ("J'ai serré la main du Diable") sur la véritable histoire de l'intervention militaire au Rwanda et l'inertie de l'ONU dont les ficelles étaient tirées par Bill Clinton.

http://www.google.ca/url?sa=t&source=web&cd=3&ved=0CDAQFjAC&url=http%3A%2F%2Fwww.quebecoislibre.org%2F031220-11.htm&ei=DHNRTZSsAcSAlAeIj-3TCg&usg=AFQjCNEHV2SfilWxhMb9ItcMIrWd809ndQ

PerversPépère a écrit:

Il n'y a qu'à voir la façon dont le Canada a traité ses gens de la marine marchande! La HONTE (émoticone de vomi, s'il-vous-plaît) !

À titre indicatif, l'hôpital des anciens vétérans de Ste-Anne-de-Bellevue a des vétérans de la marine marchande comme patients.

Tout le monde devrait lire: "Ils ont écrit la Guerre" de Sébastien Vincent.

Enseignant à la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys ce jeune homme nous propose des extraits de lettres, de car-nets et de journaux intimes écrits par des combattants canadiens- français lors de la Deuxième Guerre.

Quelques extraits qui font réfléchir(...)

L'ENFER

«Nous étions en août 1944 et nous n'avions pas pris de bain de-puis le début juillet, raconte un lieutenant. Les poux, la gale s'étaient installés malgré nos habits de combat enduits de désinfectant. Nous avions des ampoules aux pieds, nos ongles d'orteils, pourris dans des chaussons qui tombaient en lambeaux, puaient la charogne. On avait l'air de condamnés à mort...»

«Le système nerveux de certains de nos hommes n'étant pas assez solides pour résister, la peur les avait rendus fous, écrit le caporal Côté. L'un d'eux pleurait comme un enfant et de gros sanglots secouaient son corps de la tête aux pieds. L'autre, étouffé par des convulsions nerveuses, se roulait par terre. Le spectacle était pitoyable. Il ne nous restait qu'à fumer et à prier...»

«La rotule d'un de mes genoux tremblait sans arrêt, même quand je l'empoignais solidement, avoue le sergent Juteau. Il n'y avait pas d'erreur, j'avais peur. Une peur viscérale, qui me rivait les fesses pour m'empêcher de tout lâcher. J'avais beau me raisonner, j'avais peur. Je tremblais et ce n'était pas de froid.»

"Certains écrivent et dénoncent avec colère l'incompétence de leurs supérieurs,"

«avec leurs pantalons bien pressés, la figure violacée par l'abus de cognac, qui nous regardaient de haut et nous trouvaient bien malodorants pour leurs narines sensibles».

«Mon capitaine a continuellement la chair de poule, écrit un soldat. Pauvre diable! Dans les moments dangereux, on ne le voit plus. Ça me dégoûte, tous les gars sont dégoûtés. On ne peut pas compter sur nos officiers, ils sont inutiles...»

Autre coté de la guerre dont on n'entend pas souvent parler..... Quand on pense qu'on leur doit la liberté et qu'on pense à eux au jour du souvenir seulement...J'ai honte

Merci

Wow! belle piece d'histoire que t'as la! C'est toujours plaisant d'avoir le "background" d'une arme a feu et la tienne en a toute une!

beau post sur le p08 PP
et c'est vrai qu'il est très beau
foutu loi à la con pourquoi prohibé ça

Demandez ça à Trudeau. Je suis sûr que le vilain sorcier Allan Rock s'est penché sur son berceau quand il était bébé...
Oui, c'est une insulte.
PP.