Question sur le Double Action / Single action

Bonjour a tous

J'ai tenté de trouver l'information sur le site mais j'ai rien trouvé qui répondait vraiment à mon interrogation

A quoi sert le double action/ simple action... est-ce plus une question de sécurité ?

Je ne vois pas l'intérêt  et ou la pertinence de ce mécanisme ?

Qqun pour m'éclairer

Merci

http://extreme-precision.1fr1.net/t6618-double-action-simple-action

regarde ca peut etre ca peut taider.

je suis en traine de lire moi même Live .

intéressant mais ca répond pas entièrement à ma question qui est l'utilité ?? ou est-ce une question d'évolution.. au début il y avait juste des sigle action et un jour qqun a eu l'idée de faire un double action pour whatever raison ( Militaire ou civil ? )

Au début, il y a eu le mécanisme le plus simple et robuste qui soit: le "single action". Ceci requérait cependant que l'on réarme le marteau à chaque fois.
Tant que tout le monde trimballait le même type d'arme, ça faisait l'affaire.

Puis, un rigolo a eu l'idée d'inventer un mécanisme qui permettait de trimballer l'arme chargée avec le marteau baissé et d'être capable, en cas d'urgence, d'armer et de tirer sans autre intervention que la pression sur la gâchette; bien entendu, la possibilité d'armer le marteau manuellement a été conservée aussi, d'où le terme "double action".
Les corps d'armée et de police ont trouvé l'idée suffisamment intéressante pour en passer commande en quantité et ça a lancé ce type de mécanisme.
PP.

A l’origine il n’y avait que des revolvers simple action. Puis certains double action sont apparus, permettant de tirer a une seule main plus facilement.

Puis le tout c’est développé et la vaste majorité des revolvers sont simples/ double.

Cela permet un tir en double action qui actionne le mecanisme et faisant le tir, mais avec un trigger pull plus long et lourd (mes Revolvers Smiths sont a environ 8lbs), et un tir en simple action pour du tir de précision, où le mouvement de la détente est minimal (1mm) et tres legere (quelques oz).

Tout dépendant du type de tir on utilise le type de détente approprié.


Et oui, longtemps les corps policiers ont privilégiés les doubles actions pour éviter les tir accidentel ou incontrôlés, surtout sous le stress. Un policier n’est pas un sniper du handgun, l’arme sert surtout de dissuasion et de protection, donc une détente lourde et longue était privilégiée.

Par contre, le tireur de compétition, qui fait du bulls eyes, voudra une detente courte et légère.

C’est pourquoi les revolvers ont les deux types.


Pour les pistolets, souvent le double action provient des armes de service, qui en plus des raisons évoquées ci haut, permettent de porter une arme chargée avec le chien abaissé, donc un premier tir « safe » et les suivants precis.

Mais encore la, c’est vraiment une question d’usage.

excellent, pour les réponses très instructif

[quote="gunguru"]


Et oui, longtemps les corps policiers ont privilégiés les doubles actions pour éviter les tir accidentel ou incontrôlés, surtout sous le stress.  Un policier n’est pas un sniper du handgun, l’arme sert surtout de dissuasion et de protection, donc une détente lourde et longue était privilégiée.

À Montréal, à partir de 1988, les chiens des S&W modèle 10 (4"" et 2"") ont été remplacés par des chiens sans l'ergot permettant de tirer en simple action.

Oui, depuis l'affaire Gosset.

Exact....11 novembre 1987.

Depuis, on les nomme des "Gossett Special"...
PP.

PP, arrête d'appuyer sur la gossette.....

Vous me gosset les boys!

Je crois que DanRR à oublier le «ne pas». Car un chien sans ergot ne permet pas de tirer en simple action. Un peut seulement tirer en double action. C'est à dire que lorsqu'on appuie sur le détente, le chien fait deux actions (il recule et puis avance). Ce qui défini le «double actions». L'action simple, c'est que quand on presse la détente, le chien fait une seule action (il avance). Donc, il faut préalablement armer le chien avant de tirer.

Comment tout le monde à écrit, l'action simple est plus fiable et demande une moins grande pression sur la détente et une course de détente beaucoup plus court. Théoriquement, un révolver devrait être plus précis (plus facile de tirer sans bouger) en simple action quand double action. Mais, si tu as déjà vue des «grands maitres» tirer au PPC, tu te rends vite compte que le double action peut être très précis avec de la pratique.

Une petite testicule ???

Une petite testicule qui avait fait une décharge accidentelle.

Donc vous dites que le sig 320 est une testicule ?!?

On peut dire que pour les civils, c'est une question de préférence. Je préfère le simple action car je ne vois pas l'utilité du double action pour l'utilité qu'on fait de nos armes.

Cela dit, si je tombait en amour avec une arme qui est simple et double action, je ne m'empêcherais pas de me la procurer.

être policier, je préfèrerais le double action avec une munitions dans l'âme du canon.

Je n'oserais pas travailler avec un p320 avec une munition live puisqu'il n'y a pas de cran de sûreté proprement dit. Tout comme un Glock.

Pas besoin de cran de sureté pour un double action/striker fire. Le secret : garder son doigt ailleurs que sur le trigger

Oui, l'agent Gossett (qui était un très bon tireur, en passant) a argué pour sa défense qu'il était en "single action", l'arme pointée sur le type qui le narguait et que dans la nervosité du moment, le coup est parti accidentellement.
Ça a fait un "center punch" bien centré à la racine du nez, juste au-dessus des sourcils de "l'innocente victime" (avec un casier judiciaire long comme un jour sans pain)... exit ben vite...
On en a déduit finalement que l'arme était un brin trop sensible et accrédité la thèse de l'accident.
Toutes les armes du même type se sont vues "bobbitisées" de la queue du marteau pour éviter l'usage en simple action, d'oü le terme "Gossett Special".
L'agent Gossett a dû faire pas mal de bureau par la suite, je pense...

Et puis sont arrivés les Glock... mais ceci est une autre histoire mes petits canaillous!
PP.

PerversPépère a écrit:

L'agent Gossett a dû faire pas mal de bureau par la suite, je pense...  

Le 24 février 1988, le policier Allan Gosset est acquitté du meurtre d'Anthony Griffin, un jeune homme de race noire qu'il avait abattu dans un stationnement en novembre 1987. Le 3 mars, le comité des plaintes du Syndicat des policiers de la Communauté urbaine de Montréal (CUM) déclarera que Gosset sera jugé devant le comité de discipline du Service de police de la CUM.

Le 9 juillet 1988, l'agent Gosset a été congédié de la police de la CUM pour négligence grave dans l'exécution de son travail.

Bon bien après avoir fait la formation du CCSMAF, ca répond pas mal à la question..